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Danger de génocide : le PEV appelle le Conseil fédéral à agir

Danger de génocide : le PEV appelle le Conseil fédéral à agir

La guerre dans le Haut-Karabakh s’aggrave. Le cessez-le-feu a déjà été rompu et aucune trêve ne semble être possible. Cette guerre montre les signes d’un nouveau génocide. Le PEV Suisse est très inquiet à ce sujet. C’est pourquoi il demande instamment au Conseil fédéral dans une lettre ouverte adressée au ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis d’exiger la fin immédiate des agressions au Haut-Karabakh et d’interdire toute exportation de matériel de guerre à la coalition anti-arménienne.

Fin septembre, l’Azerbaïdjan a lancé une attaque sur le Haut-Karabakh et a également bombardé des cibles civiles comme la capitale Stepanakert. Des tirs d’artillerie lourde ainsi que des attaques aériennes ont causé des dommages majeurs aux maisons, aux hôpitaux et aux écoles poussant de nombreuses familles à fuir. La Turquie, membre de l’OTAN, soutient cette attaque. Le cessez-le-feu convenu a à nouveau été rompu et les opérations militaires se poursuivent.

Signes d’un nouveau génocide

La guerre actuelle montre des signes similaires à ceux du génocide des chrétiens arméniens par la Turquie ainsi qu’à ceux du nettoyage ethnique que l’Azerbaïdjan a fait subir aux arméniens du Haut-Karabakh au début des années 1990.

Le PEV demande une prise de position immédiate et sans ambiguïté

C’est pourquoi le PEV est très inquiet et appelle le Conseil fédéral, dans une lettre ouverte au Conseiller fédéral Ignazio Cassis, de prendre position au nom de la Suisse de condamner cette guerre et d’exiger la fin immédiate de ces agressions.

Interdire l’exportation de matériel de guerre

Il demande également d’accélérer l’aide humanitaire de la Suisse et d’interdire toute exportation de matériel de guerre à la coalition anti-arménienne. Il est convaincu que la Suisse peut et doit offrir ses bons offices dans ce conflit et cela sur la base de ses valeurs humanitaires.

Regarder ailleurs et se taire serait indigne de la Suisse et contredirait sa tradition humanitaire. La Convention de Genève continue d’être ignorée et foulée au pieds dans cette guerre. Cela nécessite une réponse.

 

Lettre ouverte au CF Cassis (en allemand)

Contact :

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